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Alors que vous marchez tranquillement dans la ville, la pluie se met à tomber. En quelques minutes, le timide crachin se transforme en trombes d’eau.
Décontenancé, vous entamez une course effrénée à travers la rue pour trouver un refuge. En cette heure très matinale, les magasins n’ont pas encore ouvert leurs portes. Vous êtes maintenant complètement trempé.
Au détour d’un carrefour, vous apercevez un imposant manoir s’élever au milieu d’un terrain laissé à l’abandon, entouré d’une clôture en acier rouillé. Un large porche s’étend devant l’entrée de la bâtisse. Les lieux semblent être abandonnés depuis bien longtemps.
Sans hésiter, vous enjambez la barrière branlante et effectuez en courant les quelques mètres qui vous séparent de l’abri.
Le plancher du perron craque sous vos pieds au moment où vous l’escaladez. Les planches de bois à moitié pourries grincent dangereusement et manquent de céder sous votre poids. Vous parvenez pourtant sans encombre jusqu’à l’entrée.
À peine vous êtes-vous abrité que la pluie reprend de plus belle. D’ici, les lieux ont l’air encore plus sinistres. Le manoir est visiblement en piteux état. Des pans de murs se sont effondrés jusque dans le jardin. Ça et là, des tuiles manquent à l’appel, permettant à l’eau de pluie de s’infiltrer dans les brèches du toit. Le bruit sinistre du vent s’engouffre dans la vitre cassée de la porte d’entrée et résonne dans vos oreilles. Et pour compléter le tableau, une odeur de bois mouillé en décomposition vous agresse les narines. Vous commencez sérieusement à regretter de vous être élancé si vite vers cet endroit lugubre.
Soudain, une rafale de vent vous plaque contre la porte d’entrée, qui s’ouvre sous votre poids.
Rendez-vous ICI.