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La Papeterie Tsubaki

par benraconte
La-Papeterie-Tsubaki

SYNOPSIS

Hatoko a vingt-cinq ans et la voici de retour à Kamakura, dans la petite papeterie que lui a léguée sa grand-mère. Le moment est venu pour elle de faire ses premiers pas comme écrivain public, car cette grand-mère, une femme exigeante et sévère, lui a enseigné l’art difficile d’écrire pour les autres.
Le choix des mots, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe, le timbre, tout est important dans une lettre. Hatoko répond aux souhaits même les plus surprenants de ceux qui viennent la voir : elle calligraphie des cartes de vœux, rédige un mot de condoléances pour le décès d’un singe, des lettres d’adieu aussi bien que d’amour. A toutes les exigences elle se plie avec bonheur, pour résoudre un conflit, apaiser un chagrin.
Et c’est ainsi que, grâce à son talent, la papeterie Tsubaki devient bientôt un lieu de partage avec les autres et le théâtre de réconciliations inattendues.

CHRONIQUE BENRACONTE

Vous ouvrez les yeux.

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Vous vous réveillez les pieds dans l’eau froide, mais agréable d’une petite cascade. Vous vous redressez, les jambes engourdies, et observez les alentours. Un bâtiment à l’architecture étrangement japonaise vous fait face. Le doux bruit de l’eau qui coule accompagne vos pas tandis que vous vous dirigez vers la cour intérieure. Ici, un jardin luxuriant regorge de plantes et d’arbustes soigneusement entretenus.
Vous êtes dans la papeterie Tsubaki, un lieu emblématique de la ville de Kamisuwa. Une étrange sensation de sérénité vous enveloppe alors que vous continuez votre visite.
Vous poussez la porte de la papeterie et êtes immédiatement transporté. Les murs sont tapissés de papier washi, fabriqué à la main selon une technique ancestrale. Le parfum des fleurs de cerisier embaume l’air, apportant une touche délicate à l’atmosphère paisible du magasin.
Vous êtes accueilli par Hatoko, la propriétaire de la papeterie, une jeune femme d’une grande beauté à l’élégance naturelle. Elle vous invite à explorer les étagères remplies de carnets, de cartes et de papiers décoratifs, tous aussi singuliers les uns que les autres. Vous remarquez également une collection de papiers personnalisés qui racontent l’histoire de la vie de chaque client qui a franchi les portes du magasin.
En écoutant Hatoko raconter son histoire, vous apprenez que la papeterie est plus qu’un simple magasin, c’est une tradition familiale d’écrivains public qui remonte à plusieurs générations. Alors que vous déambulez dans la papeterie, vous croisez plusieurs clients qui semblent chercher quelque chose. Hatoko vous explique qu’ils cherchent chacun à transmettre un message bien particulier à leur manière, mais que tous ont besoin de son expertise d’écrivain public. Elle vous explique qu’il n’y a pas que le choix des mots qui importe, mais aussi la calligraphie, le papier, l’encre, l’enveloppe et le timbre. Dans une lettre, tout est important pour transmettre un message.
Mais c’est bientôt l’heure de rentrer. Vous quittez la papeterie Tsubaki en ressentant une profonde gratitude envers Hatoko pour avoir partagé sa passion avec vous. Vous emportez avec vous un petit bout de cette tradition japonaise, et vous savez que chaque fois que vous écrirez une lettre, vous serez transporté dans ce monde empreint de sérénité, de partages et de beauté.

L’AUTEUR

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Ito Ogawa

Ito Ogawa est une écrivaine japonaise connue pour ses rédactions de chansons, notamment pour le groupe Fairlife, et ses livres illustrés pour les enfants.

Avec “Le restaurant de l’amour retrouvé”, son premier roman, elle a obtenu un grand succès auprès des critiques et du public. Le roman a remporté le Prix Étalage de la Cuisine 2011 et une version cinématographique est sortie sur les écrans japonais en 2010, sous le titre “Rinco’s Restaurant”.

En 2016 est édité “Le ruban”, son second roman, qui raconte l’histoire d’une grand-mère passionnée d’oiseaux et de son nouveau compagnon à plumes, Ruban. La même année, Ito Ogawa revient avec “Le jardin arc-en-ciel”.

Si vous êtes en Mode Aventure (version alternative de ce site), vous pouvez retourner dans le hall en fermant les yeux. Rendez-vous ICI.

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