L’ascenseur s’arrête brusquement. Larry pousse la grille et laisse Fiona sortir. Vous vous apprêtez à faire de même , mais la jeune femme se retourne et déclare :
— Larry, je te laisse emmener notre invité se reposer à la base. Je vais prévenir les officiers de notre mission et organiser l’expédition.
Elle vous fait un signe de tête avant de s’éloigner.
L’ascenseur vous ramène au rez-de-chaussée. En sortant de l’immeuble, Larry se dirige vers la gare.
— La base est à côté du hangar où on a garé le char. J’espère que la bombe n’a pas fait de dégâts sur les rails, marmonne-t-il.
Le trajet en navette se passe sans encombre. De la fumée s’échappe encore du centre de la Fournaise. Les réparations ont sûrement déjà commencé. Moins d’une heure plus tard, vous vous retrouvez à nouveau dans le sombre couloir qui mène au hangar. Larry change soudainement de direction. Vous ne connaissez pas ce chemin. A force de bifurcations, vous avez bientôt l’impression d’être dans un labyrinthe de métal. Vous vous efforcez de suivre votre guide qui avance d’un pas sûr. Il s’arrête enfin devant un petite porte en bois. En l’ouvrant, il vous invite à entrer. La salle qui s’offre devant vos yeux est immense. Partout dans la pièce, des tuyaux géants à la rouille persistante sortent du sol comme des troncs d’arbres robustes et disparaissent dans le plafond. L’atmosphère des lieux est complètement enfumée. L’odeur acre vous rappelle le mélange de tabac et d’alcool caractéristique du bar miteux. Autour d’une table en bois, un groupe d’hommes joue aux cartes. Plus loin, une femme s’est levée de sa chaise, un verre à la main, et semble porter un toast devant des camarades éméchés. Au fond de la salle, un barman est posté derrière son comptoir et dégaine toutes sortes de bouteilles d’alcool, à la demande des clients qui viennent à sa rencontre.
— Ici, c’est le bar. Hésite pas à aller y faire un tour si t’as la gorge sèche. Suis-moi, je vais te montrer ta chambre.
Vous traversez la pièce en évitant soigneusement les chaises des habitués. L’ambiance est joviale. Les rires fusent ça-et-là. Il vous emmène vers une porte dérobée derrière le comptoir. Le bruit des bavardages s’estompe peu à peu dans votre dos. Un long couloir dessert une quantité incroyable de portes. Larry ouvre l’une d’entre elles et vous invite à entrer.
— Voilà ta chambre. Repose toi. Demain, la journée va être longue.
Vous le remerciez et fermez la porte après son départ. La pièce n’est guère plus grande qu’une cellule, mais les boiseries sur les murs apportent un peu de confort. Un matelas, enserré dans un cadre métallique, est positionné dans un coin. À côté, trône une lampe à huile sur une petite table de chevet en bois.
Si vous décidez de vous reposer maintenant en vue de la journée qui vous attend demain, rendez-vous ICI.
Si vous préférez aller faire un tour au bar, rendez-vous ICI.