
SYNOPSIS
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s’installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l’amour de Duane, les deuils, l’arrachement à ce fils nouveau-né qu’elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l’histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d’une Amérique violente. Chef-d’œuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
CHRONIQUE BENRACONTE
Vous ouvrez les yeux.
Vous vous retrouvez sur les rives du Missouri, en pleine nature sauvage. Le soleil est en train de se coucher, laissant place à une lumière dorée qui illumine les arbres. Vous apercevez une silhouette s’approcher au loin. C’est Dalva, la protagoniste du roman. Elle vous invite à la suivre et vous vous mettez en marche à travers les bois.
Le sentier que vous empruntez vous mène à un petit ruisseau où Dalva s’arrête pour vous parler de son grand-père indien. Vous écoutez son récit avec attention, bercé par le bruit de l’eau qui s’écoule. Vous continuez ensuite votre chemin et vous arrivez à une clairière où vous découvrez une vieille cabane en bois.
Dalva vous invite à y entrer et vous vous retrouvez face à un vieil homme, John Wesley Northridge, qui n’est autre que le père de Dalva. Il vous accueille chaleureusement et vous invite à vous asseoir autour de la cheminée où le feu crépite doucement. Les flammes illuminent les traits marqués du visage de John Wesley qui vous raconte son histoire et celle de sa famille. Vous êtes captivé par son récit, comme si vous étiez en train de vivre l’histoire avec lui.
Après un moment de silence, Dalva vous invite à la suivre à l’extérieur. Vous vous retrouvez alors dans une vaste prairie, balayée par le vent. Vous avancez ensemble vers une colline, et vous atteignez bientôt le sommet d’où vous pouvez contempler un panorama à couper le souffle.
Dalva vous explique que cette région a été le théâtre de nombreux conflits entre les Indiens et les colons, et vous pouvez presque sentir l’histoire qui vibre sous vos pieds. Vous observez les vastes étendues de terres, les rivières qui serpentent au loin, les montagnes à l’horizon, et vous avez l’impression d’être à la fois petit et immense.
Vous redescendez de la colline et vous vous retrouvez face à un vieux ranch, un peu délabré mais plein de charme. Vous entrez dans la maison et vous découvrez les personnages qui ont peuplé les histoires de John Wesley.
Vous êtes alors invité à participer à une soirée de danse, où vous rencontrez d’autres personnages hauts en couleur. Vous dansez au son de la musique country, enivrés par l’ambiance chaleureuse et conviviale.
Finalement, la nuit tombe et Dalva vous raccompagne jusqu’à la rive du Missouri. Vous regardez les étoiles scintiller dans le ciel et vous sentez que vous avez vécu une aventure inoubliable, emplie d’émotions et de rencontres.
L’AUTEUR

Jim Harrison
Jim Harrison, nom de plume de James Harrison, est un poète, romancier et nouvelliste américain.
À l’âge de huit ans, une gamine lui crève accidentellement l’œil gauche avec un tesson de bouteille au cours d’un jeu. Il mettra longtemps avant de dire la vérité sur cette histoire. A l’âge de 16 ans, il décide de devenir écrivain et quitte le Michigan pour vivre la grande aventure à Boston et à New York.
C’est aussi à 16 ans qu’il rencontre Linda, de deux ans sa cadette, qui deviendra sa femme en 1960. Ils ont eu deux filles, Jamie, auteur de roman policier, et Anna.
Il rencontre Tomas McGuane à la Michigan State University, en 1960, qui va devenir l’un de ses meilleurs amis. Sa vie de poète errant vole en éclats le jour où son père et sa sœur trouvent la mort dans un accident de la route causé par un ivrogne, en 1962.
Titulaire d’une licence de lettres, il est engagé, en 1965, comme assistant en littérature à l’Université d’État de New York à Stony Brook mais renonce rapidement à une carrière universitaire. Pour élever ses filles, il enchaîne les petits boulots dans le bâtiment, tout en collaborant à plusieurs journaux, dont Sports Illustrated. Son premier livre, “Plain Song”, un recueil de poèmes, est publié en 1965.
En 1967, la famille retourne dans le Michigan pour s’installer dans une ferme sur le rives du Lake Leelanau. Immobilisé pendant un mois, à la suite d’une chute en montagne, il se lance dans le roman “Wolf” (1971).
McGuane lui présente Jack Nicholson sur le tournage de “Missouri Breaks”. Harrison, qui n’a pas payé d’impôts depuis des années, est au bord du gouffre. Nicholson lui donne de quoi rembourser ses dettes et travailler un an. Il écrit alors “Légendes d’automne” (Legends of the Fall, 1979), une novella publiée dans Esquire et remarquée par le boss de la Warner Bros qui lui propose une grosse somme pour tout écrit qu’il voudra bien lui donner. Le succès n’étant pas une habitude chez les Harrison, Jim se noie dans l’alcool, la cocaïne. Après une décennie infernale (1987-1997) durant laquelle il a écrit un grand roman, “Dalva” (1988), il choisit de s’isoler et de se consacrer pleinement à l’écriture et aux balades dans la nature.
Jim Harrison meurt d’une crise cardiaque le 26 mars 2016, à l’âge de 78 ans, dans sa maison de Patagonia, Arizona.
En avril 2018, François Busnel annonce qu’il envisage de réaliser un documentaire sur l’écrivain, destiné au grand écran.
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