Vous suivez le sentier un bon moment, alors que la nuit commence à tomber. Sur votre chemin, vous ne notez aucune trace d’une quelconque présence humaine. Vous commencez sérieusement à vous demander s’il mène quelque part. Quelques instants plus tard, malgré la pénombre, vous remarquez un ensemble de quatre bâtiments en bois se détacher des arbres. À mesure que vous approchez, vous en distinguer mieux les contours. C’est un camp de bûcherons. Les baraques sont regroupées autour d’un grand porche qui abrite un impressionnant système de découpe du bois. Des rondins grossièrement sciés sont dispersés un peu partout sur la propriété. Un peu plus loin, un véhicule semblable à un tracteur est garé près d’une gigantesque pile de troncs coupés. Vous vous en approchez. L’engin ne semble pas être en mauvais état. Vous grimpez à l’intérieur, mais malgré vos efforts, vous ne parvenez pas à le faire démarrer. Vous décidez d’explorer les différentes habitations. Dans le premier, ressemblant grossièrement à une cuisine, vous trouvez quelques boîtes de conserve au fond de la réserve, rangés dans des caisses. Vous les ouvrez à l’aide d’un outil trouvé à côté d’un réchaud hors d’usage et vous rassasiez d’un mélange non identifiable. Dans les trois autres bâtiments, respectivement, des toilettes, une salle à manger et un atelier, vous ne trouvez rien d’intéressant. C’est finalement dans les dortoirs, cachés sous un matelas poussiéreux rongé par l’humidité, que vous trouvez un trousseau de clés. Triomphant, vous courez vers le véhicule pour essayer les clés. Soudain, vous entendez au loin un hurlement retentir dans la forêt. Il ne fait aucun doute, c’est celui d’un loup. Vous entendez bientôt d’autres congénères lui répondre. Vous regardez autour de vous, mais les ténèbres vous empêchent de distinguer ce qui se trouve au delà du camp. De nouveaux hurlements s’élèvent. Les bêtes se rapprochent. Les mains tremblantes, vous insérez une à une les clés dans l’emplacement prévu. La bonne clé se fait attendre. Des craquements se font entendre dans les bois, à quelques mètres de votre position, suivis de grognements menaçants. Le tracteur n’a malheureusement pas de porte, vous ne vous sentez pas vraiment à l’abri. À force de persévérance, vous trouvez enfin la bonne clé. Vous la tournez. Par chance, le véhicule démarre. Le bruit rauque du moteur se fait entendre. Sans attendre, vous accélérez et vous élancez sur le sentier qui vous a amené au camp de bûcherons. Rendez-vous ICI.